Graines au Sénégal : Contexte

Le volet Sénégal du Seed Tour s’organisera en Grand Formats. Ces articles regrouperont les interviews écrites, audio et vidéos, ainsi que les reportages photos par grandes thématiques, que m’ont inspirées la rencontre des acteurs des semences paysannes au Sénégal.

En guise d’entrée en matière, quelques éléments de contexte sur les semences paysannes au Sénégal. Où se situe notre histoire ?

Carte Sénégal - contexte.png

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Ousmane Aly Pame est originaire du Nord du Sénégal, plus exactement de Guédé-Chantiers, une commune de 7000 habitants au bord du fleuve Sénégal, à la frontière avec la Mauritanie. Il est président du REDES, Réseau pour l’Emergence et le Développement des Ecovillages au Sahel, chercheur et conférencier à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar, où je l’ai rencontré en Mai.

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Il a créé dans sa commune un Centre de Ressources Génétiques pour favoriser la reproduction de semences paysannes. Lorsque je lui demande quelle a été la réaction des habitants face à l’apparente nécessité de reproduire leurs semences, il me rappelle que c’est une pratique traditionnelle des villages africains. J’ai alors eu la chance d’en savoir plus sur la symbolique des graines au Sénégal :

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Il m’a ensuite raconté, comment tout a changé dans les années 1970 :

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Juin, me voilà maintenant à Saint Louis ! Dans le Nord du Sénégal justement. Joanna travaille à l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD). Elle est basée à Dakar mais je l’ai rencontrée sur une pirogue entre l’Ile de Carabane et Elinkine en Casamance. Elle me met en relation avec l’équipe Socio Innov : Coulibaly, Mouhamed et Marie-Thérèse sont sociologues, Jean-Marie est agronome, tous étudiants à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Ensemble ils ont décidé que leurs études de cas serviraient à quelque chose, et organisent des groupe de discussions entre académiques, et concernés pour concrétiser les pistes de solutions aux problèmes étudiés. Leur première mission ? La transition agroécologique chez les paysans des zones agricoles des Niayes et du Walo. Ils ont creusé 3 axes : les intrants, la commercialisation… et les semences !

Jean-Marie me rappelle que c’est une difficulté majeure chez les paysans :

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Difficulté majeure mais pas unique difficulté malheureusement ! Quelque soit la région et le terrain, les agriculteurs sénégalais rencontrent d’autres obstacles, que synthétisent très bien Joseph Mendy, entrepreneur social et fondateur de la Ferme Ecoland, que j’ai rencontré à Dakar en Avril :

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Le décor est planté, le Seed Tour au Sénégal peut commencer.

 

Image à la Une : crédits photo Luana-Shani Lagnide Blaise

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